L’Iran le grand jeu (11)
Certains parlent de « guerre de l’ombre » entre la République islamique d’Iran (RII) et l’empire américain et sioniste. Les Iraniens sont des diplomates hors pair. Même les sionistes avec leur légendaire ruse et hypocrisie en perdent leur hébreu. Quand Netanyahou devient premier ministre israélien après la guerre de Gaza (fin 2008-début 2009), dit que la priorité du gouvernement est de régler le problème iranien. Les sanctions unilatérales des puissances ne suffisant pas, il propose à Barack Obama de menacer l’Iran militairement. Obama refuse l’aventurisme pour son pays qui risque de s’effondrer davantage dans la crise. Mais rien n’y fait les sanctions ne suffisent pas. L’Iran affronte les sanctions et les menaces de guerre.
Sarkozy qui a détruit la France au nom de sa patrie, Israël voulait des frappes préventives sur les sites nucléaires iraniens. De même Shimon Perez, président d’Israël, demande aux « alliés » d’intervenir contre l’Iran. La réaction occidentale n’est pas celle attendue. Aussitôt les 2 demandent des sanctions « paralysantes ». Les 2 sionistes sont plutôt satisfaits. En attendant les résultats, leur but est la guerre … nucléaire. Les sionistes, on le devine, ne peuvent rien contre l’Iran qui se préparent à toute éventualité. En fait, ils veulent la guerre nucléaire car ils savent que l’Iran ne cherche pas à posséder l’arme nucléaire.
Alors, une guerre sourde a lieu. L’espionnage, l’assassinat de grandes personnalités religieuses et scientifiques, la subversion des foules surtout lors des élections, la création de groupes terroristes autour du pays comme le PJAK kurde au Nord-Ouest et les Jounoudallah au Sud-est dont le chef a été pendu. C’est surtout la CIA et le Mossad qui agit.
On trouve des espions US comme les 3 « randonneurs » et français comme Clotilde Reiss qui a été échangée contre Kabavand et Ali Vakilirad, des prisonniers de la raison d’Etat. Sarkozy avait pourtant dit qu’il refusait tout « marchandage ». Mais il y a encore quelques français dans les hautes sphères, ce qui fait pencher la balance du côté de l’échange. Sarkozy s’incline. Il ne sait plus comment faire avec l’Iran. Alors il fait de Sakineh, « cause nationale ». En vain.
Les sionistes et leurs frères arabes et chrétiens ont beaucoup de mal à se donner car la venue d’Al-Mahdi n’est pas pour les épargner. Ils vont payer toute cette politique.