Les Turcs interviennent en Syrie et en Irak !!!
Les Américains, avant l’intervention russe, ont tapé sur l’armée syrienne. C’est une tentative de banalisation pour encourager les Turcs à s’engager eux-mêmes. Car le but reste de détruire la Syrie. Tous les belligérants ont cette idée à l’esprit. Mais ils veulent atteindre ce but à moindre frais, espérant que les autres attaqueront les premiers. Deuxièmement, les occidentaux ne cachent pas l’aide militaire à l’ »armée syrienne libre » qui n’existe plus. D’autres groupes sont déguisés sous le vocable comme le Front Nosra qui n’a rien à envier à l’horreur et à la terreur du dernier venu Daesh, l’espoir des ennemis du peuple syrien. Troisièmement, pour provoquer la Russie, l’OTAN accueille un nouveau membre, le Montenegro.
Les Turcs pour s’imposer dans le jeu, envahissent l’Irak. La Ligue arabe condamne, les USA s’opposent. Mais les Turcs refusent tout retrait. Ce sont les plus grands menteurs : « les soldats turcs vont en remplacer d’autres qui entraînent les Peshmergas (kurdes d’Irak) jusqu’à la prise de Mossul ». (Pour l’annexer, éviter que l’armée irakienne ne prenne la ville ou seulement la libère ?). Ce qui est sûr, c’est que la Turquie a des visées sur l’Irak. Déjà les Turcs avaient donné l’asile au vice-président Hachemi au temps de Maliki, qui voulait tuer des personnalités importantes. Même l’Arabie et le Qatar n’en ont pas voulu. Même les Américains infiltrent les Kurdes en Irak en leur promettant toujours l’indépendance après l’autonomie accordée lors de l’invasion US. Pour certains, 2016 aurait du être l’année de l’indépendance des Kurdes. Il faudra attendre 2017 et les soutiens occidentaux pour mettre en œuvre ce projet non pas en Irak, mais actuellement en Syrie. Il faut bien trouver un moyen de détruire ses pays qui ne veulent pas se soumettre. Après Daesh, les Kurdes.
Il y a un double jeu des puissances et de la Turquie. Ils attaquent la Syrie ouvertement et l’Irak sous forme d’aide et se concurrencent pour gagner du terrain. Les puissances ont la Turquie pour cible commune. Paradoxalement, la Turquie paraît plus dangereuse que la Syrie. Comme la Turquie est maudite par Dieu, les puissances ont pour relais les services occultes du pays visibles à travers la justice et la presse voire le terrorisme d’extrême gauche et de « Daesh ». C’est que la main invisible sioniste mène le jeu. La Turquie va connaître une grande déstabilisation avec la menace d’attentats à Ankara et les émeutes kurdes.