La décision a déclenché des rassemblements dans plusieurs villes iraniennes, dont certaines ont été touchées par la violence alors que des éléments opportunistes tentaient d’exploiter la situation et de tenir tête à la vague de manifestations pacifiques contre la hausse du prix de l’essence.

En conséquence, les manifestations ont pris une tournure violente dans certaines villes. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de sécurité et certains éléments ont vandalisé des biens publics.

Le même jour, Pompeo s’est rendu sur Twitter pour soutenir les actes violents d’émeutiers et pour écrire: «Comme je l’ai dit au peuple iranien il y a presque un an et demi: les États-Unis sont avec vous. »

Dans une interview accordée à BBC Persian en novembre dernier, le secrétaire d’État américain a déclaré que les responsables iraniens devaient écouter Washington « s’ils veulent que leur peuple mange ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a critiqué la menace de famine de son homologue américain, soulignant que la République islamique survivrait et même progresserait malgré les sanctions imposées par Washington.

Mourir de faim ? L’Iran ne survivra pas, le secrétaire d’Etat américain a dit que les autorités iraniennes devaient écouter Washington

Dans un message publié sur son compte Twitter officiel, Zarif a déclaré que la menace ouverte de Pompeo d’affamer la nation iranienne était « un crime contre l’humanité » et « une tentative désespérée d’imposer des fantaisies américaines à l’Iran ».