L’avenir du nucléaire (1)
C’est à travers le cas iranien qu’apparaît le mieux l’opposition étrange à l’avenir du nucléaire. Les puissances ne veulent pas reconnaître le droit au nucléaire civil de l’Iran alors qu’elles font toutes sortes de promesses à l’Inde, la Chine, aux pays du Golfe… Elles font semblant de croire à un usage militaire. Un dialogue de sourd s’engage. Beaucoup de pays faibles du Tiers-Monde ont renoncé au nucléaire sous pression du sionisme international.
Or l’énergie nucléaire est stratégique pour l’électricité, la médecine (cancer…) voire l’agriculture… L’Iran ne cache pas ses ambitions de construire une vingtaine de centrales nucléaires. Pour affaiblir les menés occidentales, l’Iran cherche à s’associer à la Russie pour construire des centrales nucléaires.
La centrale de Bouchehr est quasiment acquise. Le programme iranien n’a pas fini de faire parler de lui. Les puissances dans leur haine recourent au terrorisme : attentats contre les lieux sacrés (mosquées par exemple), contre les scientifiques, enlèvements de personnalités iraniennes pour les échanger contre des espions occidentaux…
Les sanctions n’attendent pas. Or ces sanctions n’ont rien à voir avec le domaine du nucléaire. Cela montre combien les sanctions sont dirigées contre le progrès scientifique des Musulmans. Car les puissances savent qu’il en est du nucléaire comme des armes chimiques : ces armes de destructions massives sont interdites en Islam. Khomeiny avait refusé d’utiliser des armes chimiques contre les Irakiens qui ne se gênaient pas de l’utiliser, Khamenei fait de même avec l’arme nucléaire. Avec tout son arsenal nucléaire et de destruction massive, la Clinton ose qualifier l’Iran de « dictature militaire ».
Les sanctions touchent l’aérospatial, l’armement, les entreprises liées aux gardiens de la Révolution, aux avoirs… Des pays comme la Grande Bretagne, l’Allemagne et les Emirats Arabes Unis refusent de ravitailler les avions iraniens. Le pire ce sont les sanctions unilatérales comme l’essence (US) mais l’Iran promet d’exporter d’ici 3 ans. Le Conseil de Sécurité est une « dictature » alors que l’AIEA est là pour surveiller les dérives nucléaires.
Seul l’Imam Al-Mahdi saura régler ces contradictions. Il n’a pas besoin de l’arme nucléaire mais d’une centrale nucléaire pour son projet divin