2. La Syrie – La Manipulation : Appliquer le schéma libyen
Le plan fomenté contre la Syrie a été élaboré, avec beaucoup de minutie. Un document britannique révèle que le sénateur US John Mac Cain, avait demandé à ses conseillers de rencontrer des opposants syriens, dans plusieurs capitales, à Londres, Paris et Istanbul, ainsi qu’aux États-Unis, pour les encourager à s’organiser. Ensemble ils ont élaboré un plan pour déstabiliser et décrédibiliser le régime syrien et le pousser à la faute.
Avec l’appui financier des hérétiques saoudiens le plan consistait à s’emparer d’une région du territoire syrien, puis à y constituer un petit fief, pour en faire le bastion des insurgés et une tête de pont, pour l’intervention de l’Occident. Les opposants feraient de cette région «libérée» leur capitale, un peu comme l’était Benghazi, pour les rebelles libyens.
Ce plan a d’abord, été mis en œuvre, à Deraa, une ville choisie, en raison de sa proximité avec la Jordanie, ce fut l’échec. Devant l’échec du plan, à Deraa, le choix s’est porté sur une autre zone, frontalière du Liban, Tall Kalakh, où des groupes armés ont pris le contrôle de la ville et poussés les habitants à l’exode vers le Liban, pour créer un «drame humanitaire» justifiant une intervention occidentale. Nouvel échec, en raison de la riposte vigoureuse, mais ciblée, de l’armée syrienne, qui fait preuve d’une cohésion remarquable face aux menaces de démembrement de la Syrie et de guerre civile programmée.
Après l’échec de cette nouvelle tentative, les États-Unis et leurs alliés ont utilisé les grands moyens, faisant entrer en scène la Turquie. Celle-ci a d’abord, accueilli sur son sol, à Antalya, non loin de la frontière avec la Syrie, une réunion d’opposants syriens hétéroclites. Juste après la fin de cette réunion, une escalade, sans précédent, a eu lieu sur le terrain, couronnée, par la prise de Jishr al-Choughour, non loin de la frontière turque. Mais, dans cet épisode, les groupes extrémistes ont montré leur vrai visage, massacrant 120 membres des forces de sécurité syriennes, dont certains ont été décapités. Les autorités turques ont, immédiatement, monté un camp, pour accueillir les réfugiés, facilitant l’arrivée de journalistes du monde entier, pour diffuser les images du «drame humanitaire».
La Turquie payera cher sa collaboration avec les sionistes et leurs alliés occidentaux, contre la Syrie. Se soumettant au droit du plus fort, elle suit les pas du pays traître, l’Arabie saoudite.
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Allahyi hdikom! si l’occupant sioniste voulait la chute du régime syrien il l’aurait fait imploser depuis longtemps!
salam,
la preuve que non. il suffit de voir l’alliance arabo occidentale contre la syrie.