14 États africains acceptent de rejeter l’adhésion d’Israël à l’Union africaine

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14 États africains acceptent de rejeter l’adhésion d’Israël à l’Union africaine

14 États africains acceptent de rejeter l’adhésion d’Israël à l’Union africaine
01 août 2021

L’Algérie a officiellement commencé à former un bloc africain pour rejeter l’adhésion d’Israël à l’Union africaine, ont rapporté les médias algériens et internationaux.

Le journal en ligne Rai Al-Youm a rapporté que 14 États africains, dont : l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Érythrée, le Sénégal, la Tanzanie, le Niger, l’archipel de Qamar, le Gabon, le Nigéria, le Zimbabwe, le Libéria et les Seychelles ont tous accepté de former un bloc pour rejeter l’adhésion de l’État occupant à l’Union africaine.

Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra devrait discuter de la question de l’adhésion d’Israël à l’Union africaine lors de ses prochains voyages dans les quatre États africains que sont la Tunisie, l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte, a également rapporté le journal.

Lamamra a souligné que ces démarches diplomatiques sont en fait une réaction à l’adhésion de l’État occupant à l’Union africaine en tant que membre observateur et qu’il s’agit d’un développement sur lequel les diplomates israéliens travaillent depuis des années.

Lamamra a également noté qu’Israël avait déjà obtenu l’adhésion en tant qu’observateur à l’Organisation de l’unité africaine, mais en 2002, le titre a été repris au régime lorsque l’Union africaine a remplacé l’Organisation de l’unité africaine.

L’Union africaine est un organe représentatif de 54 nations africaines dont la majorité s’oppose à l’occupation illégale par Israël, à l’oppression injuste des Palestiniens et à l’annexion de leurs terres.

L’État d’occupation avait soumis une lettre de créance pour rejoindre l’UA en tant qu’observateur – ce qui a été accepté – 19 ans après que l’État d’occupation a perdu son statut.

Après la soumission, Yair Lapid, le ministre israélien des Affaires étrangères, a attribué ce jalon aux efforts du ministère des Affaires étrangères, notant que la « réussite diplomatique » corrigera l’anomalie qui a existé dans les relations de l’État d’apartheid avec l’Afrique.

« C’est un jour de célébration pour les relations israélo-africaines. Cette réalisation diplomatique est le résultat des efforts du ministère des Affaires étrangères, de la Division Afrique et des ambassades israéliennes sur le continent », avait-il déclaré.

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