«Dès que les vaccinations commenceront en Iran, nous aurons certainement de meilleures conditions. J’espère que nous pourrons commencer avant la fin de l’année 1399 [du calendrier persan] et même avant le mois de Bahman », qui se termine le 18 février, a déclaré Rouhani mardi.

«Une fois le personnel médical et les personnes à haut risque vaccinés, la situation change complètement, et plus tard, le reste du public l’utilisera», a-t-il ajouté. «Des millions de doses de vaccins étrangers seront importées, puis à partir de l’été, nous espérons que les vaccins nationaux entreront sur le marché et que les gens pourront les utiliser.»

L’Iran a acheté 16,8 millions de doses de vaccins COVID-19 à COVAX, un groupe multi-agences dédié à assurer un accès équitable aux vaccins pour les pays à revenu faible et intermédiaire.

Il a également acheté le vaccin Spoutnik V à la Russie et prévoit sa production conjointe. Le premier lot de vaccin russe devrait arriver en Iran plus tard cette semaine.

La République islamique examine de plus près l’approvisionnement en vaccins d’autres producteurs tels que l’Inde et la Chine.

Dans le même temps, le pays a développé des vaccins domestiques contre le coronavirus, dont l’un a lancé son essai humain en décembre dernier après avoir réussi les étapes initiales et obtenu les approbations nécessaires.

L’Iran est aux prises avec la pandémie la plus meurtrière que le monde ait connue depuis de nombreuses décennies au milieu des sanctions américaines illégales qui ont sérieusement entravé les efforts pour endiguer l’épidémie.

Jusqu’à présent, 1 431 416 Iraniens ont été infectés par le COVID-19 dans le pays. Le virus a tué 58 110 personnes à ce jour, tandis que 1 232 197 se sont rétablis.