Le vaccin iranien fait des progrès malgré les sanctions américaines
21 janvier 2021
Le vaccin iranien se rapproche du marché. Un mois s’est écoulé depuis que les volontaires ont reçu leur première injection du vaccin COVIRAN et maintenant ils ont reçu le deuxième vaccin.
COVIRAN est actuellement le seul vaccin iranien viable, parmi un certain nombre d’autres, qui a fait son chemin vers des essais sur l’homme. Le vaccin local utilise un coronavirus qui est affaibli ou tué par des produits chimiques, de la même manière que la vaccination contre la polio fonctionne.
COVIRAN devrait inoculer 10 000 volontaires lors de la première phase de ses essais sur l’homme. Les nouveaux progrès interviennent alors que les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’entité responsable du développement des vaccins iraniens.
Le siège exécutif de la directive de l’Imam Khomeini est maintenant sur la liste des sanctions du Bureau américain du contrôle des avoirs étrangers; Au sommet se trouve sa tête, Mohammad Mokhber, dont la fille a été la première à se porter volontaire pour l’essai du vaccin iranien.
Les sanctions américaines contre les développeurs de vaccins iraniens sont intervenues juste après un ordre du chef de la révolution islamique iranienne, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, d’interdire l’achat de vaccins américains et britanniques en raison de leur manque de fiabilité. L’Iran avait l’intention d’acheter 16 millions de doses d’autres vaccins étrangers pour commencer à vacciner ses citoyens avant que ses propres vaccins n’arrivent sur le marché, mais les responsables disent que les États-Unis ont mis des barrages routiers sur l’importation de vaccins par l’Iran en refusant d’exempter les fournitures humanitaires de la liste de ses sanctions anti-Iran.
Ce n’est pas la première fois que les États-Unis ciblent le secteur de la santé en Iran; Une fois en interdisant les vaccins étrangers et maintenant en imposant des sanctions aux pionniers des vaccins iraniens. Mais les responsables de la santé affirment que les vaccins iraniens sont à l’abri de toute pression politique.