Le parlement iranien condamne le Président Macron pour ses propos sur la liberté de blasphèmer
26 octobre 2020
Le parlement iranien a condamné avec véhémence la défense du président français Emmanuel Macron pour blasphème contre le prophète Muhammad (PSL) sous couvert de «liberté d’expression».
Les législateurs ont publié un communiqué lundi, affirmant qu’en soutenant les actes de sacrilège contre l’islam, le gouvernement français «a une fois de plus prouvé sa nature perverse».
Ils ont dit que «l’inimitié de la part des non-croyants envers les messages éclairants de l’islam remonte à longtemps dans l’histoire», ajoutant que ceux qui cherchaient à attaquer les prophètes divins recourraient généralement à la «méthode usée de la moquerie».
Mercredi, Macron a soutenu la présentation par un professeur de français de caricatures insultant le prophète de l’islam dans sa classe. «La France ne renoncera jamais aux caricatures», a déclaré Macron, défendant l’enseignant pour «promouvoir la liberté».
L’enseignant Samuel Paty a été assassiné par un assaillant tchétchène de 18 ans. Commentant l’attaque, Macron a décrit l’islam comme une religion «en crise» dans le monde entier, essayant de suggérer que l’assaillant avait été motivé à tuer le professeur par la foi plutôt que par le radicalisme.
Macron a de nouveau insisté sur sa position dimanche en tweetant: «Nous ne céderons jamais.»
Les législateurs iraniens ont déclaré qu’au lieu de promouvoir la «liberté d’expression», soutenir de tels actes de sacrilège constituait «le plus grand exemple d’oppression contre la liberté» et de blasphème contre le caractère sacré de plus d’un milliard de musulmans dans le monde.
Les députés, quant à eux, ont déclaré que Macron était en fait « extrêmement alarmé » par le rythme rapide des conversions à l’islam en France.
«Son effronterie et son insolence (de Macron) font partie d’un plan plus vaste qui vise à ralentir la tendance rapide de l’attirance du peuple français pour l’islam», indique le communiqué.
La déclaration, cependant, a assuré que « Macron et ses cohortes seraient bientôt confrontés au résultat pratique de cette politique », et a affirmé que les musulmans du monde résisteraient aux tentatives de normalisation des insultes contre l’islam et son prophète.