Dans le cadre de l’accord annoncé jeudi, Israël aurait accepté de suspendre l’application de sa propre règle à d’autres zones de la Cisjordanie occupée et de la vallée stratégique du Jourdain que le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’était engagé à annexer, ont déclaré à Reuters de hauts responsables de la Maison Blanche.

Trump, dans un tweet, a qualifié l’accord de «percée énorme», le décrivant comme un «accord de paix historique entre nos deux GRANDS amis».

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, qui s’est entretenu avec des journalistes qui l’accompagnaient lors d’un voyage dans les pays d’Europe centrale, a déclaré pour sa part que l’accord était un «énorme» pas en avant sur la «bonne voie».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également tweeté que l’accord marquait «une journée historique».

Le prince héritier d’Abou Dhabi, le cheikh Mohammed Bin Zayed, a déclaré jeudi sur Twitter qu’un accord avait été conclu sur la normalisation des relations entre les deux pays.

L’accord, cependant, a suscité de vives réactions négatives de la part de divers groupes palestiniens ainsi que de leurs partisans du monde entier.

Le mouvement du Jihad islamique palestinien a réagi rapidement en condamnant l’accord entre les Émirats arabes unis et Israël.

Le mouvement a noté que la normalisation des liens entre Tel Aviv et Abu Dhabi était un signe de soumission de la part de ce dernier sans avoir aucun effet sur la réduction des conflits dans les territoires palestiniens occupés.

Le mouvement du Jihad islamique a également noté que l’accord, d’un autre côté, enhardira davantage les occupants israéliens.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a publié une déclaration, appelant à une réunion urgente des dirigeants palestiniens sur l’accord Israël-EAU pour discuter de ses conséquences.

Dans le même temps, un haut responsable palestinien Hanan Ashrawi a accusé les Émirats arabes unis de «normalisation» avec Israël après l’annonce, jeudi, du soi-disant accord de paix.