Les services occultes veulent pousser depuis le début de la guerre en Syrie (2011), la population à déserter les rangs de l’AKP (parti nationaliste-religieux). C’est ainsi que la justice inquiète un chef de l’opposition. Erdogan s’en prend à la Cour Constitutionnelle pour avoir libérer 2 journalistes du Cumhuriyet. A leur prochain procès, ils risquent la prison à vie. Un autre journal est sur la sellette : Zaman est interdit. D’où un climat de terreur. Zaman adopte une nouvelle ligne éditoriale plus en phase avec le régime.  

Les Kurdes partisans du PKK, sont menacés de déchéance de la nationalité turque. Erdogan est obsédé par le problème kurde, il sait que ce n’est qu’un paravent manipulable à volonté. Les Turcs et l’Arabie sont contre la présence des Kurdes syriens à Genève, Fabius (ministre des AE sous Hollande) aussi alors que les Kurdes sont en première ligne contre Daesh. La Turquie frappe les Kurdes du PKK et de la Syrie, et sous prétexte d’entraîner les peshmergas irakiens, elle cherche à s’implanter au Nord de l’Irak. Mossoul, le bastion de Daesh, n’est pas loin : « Il faut sauver le soldat Daesh ! », devise que les Turcs font leur.

Biden (Vice Président d’Obama) au Premier ministre Turc : « la guerre contre le PKK est justifiée », et ce, malgré ses nombreuses attaques sur l’aide des Turcs, de l’Arabie et du Qatar aux groupes terroristes. Les USA veulent que tout se fasse sous leur direction comme les coalitions. Erdogan détecte l’hypocrisie car il est maître en la matière et déclare quand, un bateau turc qui transportait des armes et se dirigeait vers le Liban pour renforcer les groupes armés (Daesh, Front Nosra) contre le Hezbollah libanais, est intercepté : « les Américains soutiennent les Kurdes et Daesh en armes ».

Le pouvoir invisible, devant ce jeu du plus grand hypocrite (Erdogan), emploie la force c’est-à-dire le terrorisme. Quand Istanbul est frappée, la France et l’Allemagne demandent à leurs ressortissants d’éviter la ville. Ankara, la capitale, n’est pas épargnée : les attentats touchent des lieux hautement sécurisés et militarisés. Les Turcs commencent à penser que le PKK ne peut accéder aux zones sensibles touchées. Une force veut la destruction de la Turquie par des attentats qui mènent à la guerre civile. La Turquie est attaquée par un ennemi sans visage.