A quoi joue la Turquie ?
D’un côté, Erdogan dit que l’Iran n’a rien à faire en Irak et de l’autre côté, il parle de l’Iran comme de « notre deuxième maison ». Les échanges commerciaux se portent pour le mieux : en 2002, ils atteignent 1 milliard de dollars, en 2003, 20 milliards et ils ont doublé en 2016.
Il parle de visiter Gaza, de s’en prendre au « terrorisme d’Etat » d’Israël en même temps, c’est par la Turquie que passe le pétrole saoudien destiné à Israël. N’est-ce pas là de l’hypocrisie ? Erdogan déclare préférer à sa frontière des djihadistes comme Daesh plutôt que les Kurdes (des Kurdes prennent peu à peu la zone syrienne à la frontière turque).
Un don du ciel, ce sont 2 attentats contre des kurdes dans la ville frontalière appelée Sorouj dans sa partie turque et Aïn Al-‘Arab (Kobani) dans sa partie syrienne. Il accuse Daesh et bombarde les Kurdes du PKK (Kurdes de Turquie, en Irak) qui lutte contre Daesh.
Al-Mahdi fera goûter le fer à la Turquie qui est la plus active dans la volonté de détruire la Syrie.